Après quelques courses, nous quittons Zagora pour aller à M’Hamid, petite ville qui est au porte du désert. Nous apprendrons par la suite qu’il faut encore faire 70km de 4×4 pour arriver aux dunes de Chegaga. En route, nous serons arrêté par un rabatteur pour excursion qui avait travaillé en 2019 à la Casachoc (salle de concert à Neuchâtel) ! Il est revenu au pays pour faire guide et de la musique. Le monde est petit.
Un beau bâtiment typique
Une nouvelle vendeuse de fruits et légumes
Sacré soufflet
Bel éclairage publics pour presque aucun bâtiment
La route est toujours belle.
Oui, on va bien dans le désert !
Oui oui, ce sont bien des serviettes allemandes de la Volksbank !
Un transport local
Dans certaines petites villes, la route n’est pas top.
et la route est à nouveau belle.
On aperçoit le début du désert.
A La Chaux-de-Fonds, on mettait des pare-neiges. Ici idem, mais pour que le sable ne vienne pas sur la route.
Le samedi matin, la lessive a été faite… par l’employé du camping avec les super machines à laver et l’après-midi piscine dans un riad juste à côté du camping. Le dimanche, c’est jour de souk à Zagora. Ici aussi, les marocains sont très aimables et n’hésitent pas à discuter avec vous.
C’est par un petit chemin que nous allons dans un riad.
L’entrée présente bien.
Voici des sièges très surprenant !
Le luxe au milieu de la palmeraie
Il y a beaucoup de décorations très originales sur les thèmes berbère, marocain ou africain.
Nous sommes dans la partie africaine.
Jolie chambre, non ?
et la magnifique piscine
Très agréable par ce chaud !
Le dimanche, c’est à pied que nous allons au souk. Voici un champ de blé au milieu des palmiers.
Sans doute un très bel hôtel.
Un maraîcher à l’oeuvre.
Un autre moyen de se rendre au souk !
On est encore loin de Tombouctou !
C’est là que nous allons.
Et comme dans tous les souks, on trouve tout ce qu’il faut.
Avec le bruit d’ambiance !
Voici de quoi faire une tisane. Il utilise même le lichen. Peut-être de quoi se recycler en Suisse, car nous en avons beaucoup ! C’est très bon pour l’estomac selon Mohammed.
On y trouve également les animaux, moutons, chèvres, chevaux.
Besoin de foins ?
et il y a des vaches !
Une fribourgeoise ?
Typique dans une petite ville. Une épicerie, une maison pas terminée et un artisan au travail, ici un serrurier.
Une jolie fontaine
Jolie mosquée et à côté, pleins d’échoppes, malheureusement fermées la journée à cause du ramadan.
Tata n’étant pas intéressant, nous partons pour Zagora pour trouver notamment, des machines à laver ! Toute la journée, nous aurons un temps très brumeux mais 29 degrés. Plus de traversée de chaînes de montagne mais nous suivrons un grand oued avant de traverser des grandes plaines.
La nuit tombe sur Tata
Nous quittons Tata.
La plaine après Tata est pleine de sacs en tout genre. Nous verrons la voirie locale faire des tas et les brûler !
Désolé Pierre, on a quitté la Nationale 7 pour la 17.
Un petit air de savane africaine dans la brume matinale. Manque juste les éléphants ou les girafes.
Toujours avoir l’oeil ouvert par ici !
Après les chèvres, des dromadaires
Un très grand oued
On s’arrête près du bord, enfin pas trop car cela n’a pas l’air très stable. Ceci pour voir..
Une belle oasis
C’est un restaurant et chambre d’hôte berbère.
La route moderne n’a pas résistée aux fortes pluies de février.
Nous arrivons à Foum Zguid pour la pause de midi.
Costo la dame !
Nous quittons Foum Zguid
Encore un terrain de foot dans un endroit improbable.
Sortie de la Mecque, il y a du monde.
Toujours pas de ciel bleu !
De temps en temps, nous voyons des cultures, ici sans doute du blé.
On s’approche du désert par moment. Ici pas de congère de neige mais de sable.
Un tracteur conduit par un berbère.
Nous voici arrivé à Zagora.
Très joli rond-point
Notre bivouac dans le camping d’Amzrou au milieu des palmiers.
Après une bonne tajine au poulet le soir, nous sommes partis pour Tata. A chaque virage, le paysage change, c’est vraiment impressionnant. On voit à certaines places que l’eau a fait des dégâts sur la route. Nous croiserons à peine 10 véhicules. Tant mieux car à certains endroits, la route est étroite. Le temps revient au beau et il ne fait pas encore trop chaud. Tant mieux, ainsi nous pourrons peut-être voir le désert.
Livraison à domicile d’une tajine bien chaude par une dame de Tafraout.
Cela sent très bon et elle était succulente !
Nous passons par les hauts plateaux de l’Anti-Atlas. 1800m d’altitude au max pour finir à 640m à Tata.
Un troupeau de moutons au milieu de nulle part.
Et la mule du berger.
Madame a enfin son bouquet pour son anniversaire ! Incroyable, mais il y a de la lavande sauvage à 1800m !
On se croirait sur une route des alpes.
Il y a encore de l’eau dans l’oued.
Ici la route a bien souffert.
A l’arrière plan, on peut voir l’ancien village et devant le nouveau.
Notre premier troupeau de dromadaire
Retour sur une route nationale
Pas de vaches ici mais mule, chèvre et dromadaire !
Oui, la mosquée est violette !
Petite pensée pour toi Pierre, on est bien sur la Nationale 7 !
Arrivé à destination. Même ici, il y a une piste cyclable !
Après d’autres tâches ‘ménagères’ et avant le mauvais temps prévu pour le mercredi, nous prenons un taxi avec les copains alsaciens. Celui-ci va nous emmener voir les rochers peints de Tafraout.
Le temps est encore au beau !
De temps à autre, il faut aller en ville vider la cassette des WC. Cela se fera à vélo.
Le lever de soleil du mardi
Petit-dej avec les chèvres
Le berger n’est jamais très loin.
C’est parti pour aller voir cette oeuvre d’art. Le taxi est venu nous chercher directement à notre bivouac. Sympa !
Ce village est joliment coloré.
Un peu partout, il y a des blocs granitiques.
On approche…
Bleu, rose, noir..
Arrivé sur le site des rochers peints. Cela a été fait par un artiste belge en 1984 avec l’aide des pompiers de Tafraout. Il a fallu 18 tonnes de peintures. Depuis, les locaux entretiennent le site.
Et les surfaces peintes ne sont pas petites.
Les touristes essayent de bouger les blocs. Impossible, même avec l’aide du chauffeur de taxi.
Oeuvre ‘Les doigts dans le nez’, selon ces dames !
Le site est assez grand.
Un chat vit ici et il reçoit de l’eau à chaque visite de notre chauffeur, malgré le Ramadan. Le chat ose boire, lui.
Etonnement, il y a pas mal de verdures et de fleurs
Nous repartons pour Tafraout.
Tombera, tombera pas ?
Cette maison est très ancienne, d’où ces peintures.
Photo souvenir !
Besoin d’un grill ?
Ou d’oeufs ? Ceux-ci viennent des producteurs qui sont autour de Tafraout.
Retour au bivouac avant le mauvais temps qui pointe.
Cela se couvre sérieusement.
Finalement, après une nuit avec du vent et un peu de pluie, il fait beaucoup plus frais le mercredi matin !
Le décor est moins charmant.
Entre deux averses, on a intercepté le livreur d’eau potable pour remplir notre réservoir (140 litres).
Que faisons-nous la journée ? Et bien si l’on ne visite pas, on lave, on nettoie, on reste tranquille car il a fait très chaud et on mange !
Tous les jours, la boulangerie livre le pain de manière originale.
La première vue du réveil
Après le déjeuner, la lessive. Comme on est pas dans un camping, cela se fait à la main.
Comme en Italie, on pend la lessive où l’on peut !
La mule du coin se tient déjà à l’ombre car il fait chaud. Le berger n’est jamais très loin. Il y aussi des troupeaux de moutons ou de chèvres qui peuvent passer.
Les troupeaux passent même en ville.
Et l’on profite de manger avec les copains alsaciens que nous avions connu à Takad et qui viennent d’arriver à Tafraout.
Et ce n’est qu’un petit aperçu, car il y a aussi assez souvent les courses à faire pour l’eau en bouteille, les fruits, etc car le frigo est petit. Bon, il est vrai que l’on mange assez souvent au restaurant vu les prix.
En discutant avec d’autres voyageurs, nous avons appris que l’on pouvait assez facilement rejoindre une oasis à une bonne heure de route de Tafraout, même avec un camping-car. Alors, on y va ! Nous passerons d’une altitude de 1000m à 1700m et à 1200m pour l’oasis. Tout cela sous des températures oscillants entre 31 et 40 degrés.
Tafraout, très déserte
Sympa pour nous, la ville offre gratuitement un service de vidange des eaux sales et de l’eau propre.
Oui, il peut faire très chaud. 40 à l’intérieur !
Nous passons une nuit dans un hôtel-camping avec piscine. On est juste dessous le rocher de la tête de lion. L’arbre que l’on voit est un arganier et il était bien fourni en fruits.
Une piscine qui est la bienvenue !
La route nous emmène sur des hauts-plateaux.
Ce n’est que le début des gorges.
La route n’est pas très large, mais cela ira.
On approche…
C’est bien une oasis avec des palmiers qui feront un peu d’ombre sur Caroline.
Nous mangerons une excellente omelette berbère. (Oeuf, tomate, oignon, poivron, coriandre, cumin, gingembre, curcuma, poivre et cumin).
Ici, lors des pluies, la route est vite impraticable.
L’oasis est très paisible et entourée de roches rouges.
Etonnament, il y a une bonne dizaine de maisons.
Oui, il y a de la vie ! On peut voir des grenouilles et des petits poissons.
Il y a beaucoup de palmiers.
Ici on essaiera pas de passer avec Caroline.
Il est temps de retourner à Tafraout par la même route.
L’oued a l’air à sec, mais il y a bien de l’eau.
Caroline au milieu de nulle part
Même au milieu de nul par, on peut jouer au foot ! On comprend pourquoi le Maroc a une bonne équipe !
Pas de brouillard aujourd’hui !
Beaucoup de virages avant d’arriver en bas !
Arrivé à Tafraout. Ici, le rocher dit ‘Chapeau de Napoléon’.
Notre bivouac à la palmeraie de Tafraout.
Nous retournons dormir à la Palmeraie. Plus beaucoup de monde, mais il y a un motard avec une tente.
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