Lundi, nous avons visité Tétouan et sa médina blanche qui est à l’Unesco. Cela sera notre dernière étape marocaine car mardi nous avons pris le ferry pour retourner en Espagne. Ce fût une fois encore un beau séjour au Maroc, pays au combien intéressant et sympathique. Il y aura sans doute un peu moins de photos ces prochains jours, car il faut bien s’occuper de nous et de Caroline.
Nous quittons Chefchaouen sous un ciel bien gris.
Vieille photo de Tétouan
Une des entrée de la médina blanche
Ici aussi, on trouve encore une tannerie qui est très vieille et sans doute la dernière de Tétouan.
C’est toutefois moins important qu’à Fès.
Ici c’est moins touristique, on est vraiment dans la vie locale.
L’entrée du palais royal et sa grande place.
Derrière les immeubles se cache la médina.
Le souk des bijoutiers
Les vitrines sont clinquantes !
Une des nombreuses fontaines publiques où s’approvisionnent les locaux.
Est-ce que l’intérieur est aussi beau que la porte, mystère !
Un des nombreux petit marché
Une autre fontaine publique
La médina est entourée d’un rempart qui protéger celle-ci par le passé.
Nous profitions de visiter une école d’artisanat.
L’atelier des sculpteurs sur bois
Ici, le travail du fer et du cuivre
Cette pièce réunie tout ce qui peut être fait dans cette école.
Le très beau plafond de cette pièce
Les reporters !
Une des plages de Tétouan.
Mardi matin, nous avons quitté Tétouan pour aller à Tanger Med prendre le ferry. Ici la côte est très prisée des marocains et luxueuse. Au fond, il y a Ceuta, une enclave espagnole au Maroc.
Admiré la route, ici on suit le relief ! Point de tunnel ou de ligne droite !
Vue sur l’Espagne tout au fond.
Le port de Tanger Med
On embarque avec une bonne heure et demi de retard sous un beau soleil et une mer d’huile.
Ceuta vu depuis le ferry
Le ferry est plein à ras bord de véhicules, plus de place
Gibraltar
Et nous voici arrivé en Espagne. La traversée, entre l’embarquement et le débarquement aura duré 3h45 !
En 2016, lors d’un voyage en Inde, nous avions pu voir Jodhpur, ville connue pour être bleue. Et bien point n’est nécessaire d’aller si loin. En effet, Chefchaouen, petite ville du nord du Maroc, est également appeler la ville bleue et à juste titre. Par le passé, cette ville était surtout connue pour le kif, c’est à dire le canabis. Depuis, les autorités ont pris les choses en main. Lors de notre déambulation, nous avons quand même un marocain qui nous en a proposé.
Chefchaouen vue depuis le camping.
Oui, la ville est bien bleue !
Peu de touristes, mais plus on s’approchait de midi, plus il y en avait.
Vue sur certains toits, l’envers du décor.
Petite porte !
Cette bourgade a de nombreuses échoppes pour touristes.
Cette porte est bien gardée !
Un très vieil olivier
Fontaine publique
Une des places principales de Chefchaouen
Parfois les ruelles peuvent être très étroites.
Une autre jolie place, méconnue des touristes.
L’arbre a l’air de bien se porter.
Cour centrale du restaurant. Nous mangerons tout en haut sur la terrasse.
La vue depuis cette terrasse.
Le petit bâtiment au centre est également une fontaine publique.
Dernière vue sur la fontaine.
Remarquez les coucous que cet horloger marocain vend !
Volubilis, ville romaine en ruine, étant sur notre route, nous profitons de la visiter. Ce patrimoine est à l’Unesco et date d’environ 200 ans après J.-C. La dernière fois que nous avions pu voir de magnifiques ruines romaine, c’était il y a quelques années en Jordanie. c’était donc l’occasion de s’y arrêter. Par contre, le réseau routier mériterait d’être refait. Contrairement à la partie désertique du Maroc, les nationales sont ici en bien mauvais état. Vous avez un petit aperçu dans une video après les photos.
Vue sur une plaine européenne ?
Volubilis au milieu de la verdure.
La force de Volubilis : ses mosaïques romaines
Il y a également beaucoup de verdure dans les ruines.
La rue principale de la ville. A l’époque, il y avait des maisons de chaque côté.
Un dauphin
On a l’impression que ces mosaïques faisaient office de tapis.
Bassin d’eau
Une des portes principales
La basilique
Reconstitution d’un moulin à huile
Un routier marocain amateur de la série télé La Casa de Papel !
Cette région est très fleurie, on avait perdu l’habitude de voir cela.
Après le moyen atlas, le haut atlas, nous approchons du Rif, la montagne longeant la méditerranée.
Les producteurs d’oranges vendent le long de la route.
Le pont est aussi vétuste que la route. Celle-ci est constamment affaissée sur les côtés et sur des kilomètres.
Il y a quelques semaines, il a fortement plu et les rivières sont bien présentes.
Un petit air de Roussillon
Notre bivouac, autour d’une piscine !
La piscine reste éclairée la nuit.
La video est bien stabilisée par l’iphone, mais malgré tout on peut voir l’état de la route.
Après Fès, nous avions l’intention de voir Meknes. La visite fut très courte car la ville ancienne est pleine de travaux de rénovation, routes, places, murailles et croyez-nous, nous n’avons jamais vu autant de murailles dans une ville. Voici donc un tout petit aperçu en photo.
Un des points d’accès du vieux Meknes.
Oui, on passera !
Ici, c’est plus large !
La porte du Mausolée du Sultan Moulay Ismail, seigneur de la région au 15 siècle. Et bien, pas de visite car c’est encore un jour férié. Dommage.
Derrière cette porte, sans doute un magnifique riad. Pour la petite histoire, un riad est un bâtiment avec au centre une cour à ciel ouvert avec un jardin ou une fontaine. Si la cour est couverte d’un toit, il n’y aura pas de jardin et cela sera une dar.
Une ruelle entre deux murailles
Ancienne fontaine publique
Un aperçu des travaux gigantesques qui sont en cours à Meknes.
Calèche pour touristes
La région est très verte. On se croirait en Europe, voir en Suisse !
Notre bivouac dans un camping perdu en pleine nature.
Nous avons exploré la médina de Fès un jour après la fin du ramadan. L’avantage ? Peu de monde dans les petites ruelles car il y a 4 jours décrétés feriés par le roi. Par contre, beaucoup d’échoppes étaient de ce fait, fermées. C’était néanmoins sympathique à voir.
Oui on est bien à Fès, entouré d’eucalyptus !
La porte bleue, l’entrée principale de la médina de Fès.
L’autre face est verte.
Encore peu de touristes car nous sommes le matin.
Une très vieille horloge à eau (clepsydre) datant du 14ème siècle, enfin, ce qu’il en reste.
Et comme elle devrait être.
Nous entrons dans une très vieille école coranique.
Quasi tout est sculpté, tant le bois que les pierres.
Oui, il est écrit quelque chose…
Retour dans les ruelles
On trouve encore des cireurs de chaussures ici.
Les locaux taillent une bavette !
Encore une belle porte
Nous avons eu droit à la visite d’une boutique de tapis. Tous très beau, mais impossible à mettre dans Caroline !
Vue sur les toits de la médina depuis une terrasse de restaurant.
Le vieux Fès est un peu dans une cuvette.
Nous voici dans le quartier des tanneurs de cuir et qui date de l’époque médiévale. Les bassins blancs sont ceux où les poils sont enlevés des peaux et les autres bassins, pour la couleur.
Tout se fait à la main.
Certaines tanneries sont très petites.
Le chat ne s’est pas fait teindre !
Passage obligé dans la boutique. Toutefois, les vendeurs ne sont pas collants.
Nous sortons gentillement de la plus grande médina du Maroc, sans s’être perdu. Il faut dire que c’est un énorme labyrinthe mais les locaux vous aident volontiers pour vous indiquer le chemin à prendre.
L’ancien égoût de la médina, qui était en fait une rivière. Elle a été réhabilitée.
Une petite video sur les tanneurs de cuire au travail.
Nous quittons notre bivouac aux gorges du Ziz pour aller à Azrou. Nous laissons derrière nous la partie désertique du Maroc, traversons le Haut Atlas à 2’100 mètres d’altitude et retrouvons un paysage très vert, des arbres. On pourrait presque se croire en Europe. Le chaud nous a également quitté ainsi que le soleil.
Petite marche dans la gorge du Ziz. L’hôtel-camping a une vaste plantation d’oliviers, de figuiers, d’abricotiers, de grenades et quelques pêchers. Ici un palmier perdu dans les oliviers.
Les figues ne sont pas encore mûres.
Les abricotiers sont chargés !
mais encore bon à manger
On voit également des fleurs très surprenantes.
Un pêcher en fleurs
La rivière est asséchée.
Il y a toutefois encore des gouilles d’eau.
Les chèvres en profitent pour boire.
La piscine de l’hôtel
Photo de l’endroit qui date de 5 ans (c)Enriques
Toujours datant de 5 ans. L’oued avait plus d’eau. (c)Enriques
Hauteur du tunnel, 3.5 mètres. Nous faisons 2.90, donc cela devrait passé !
C’est tout bon !
Nous commençons de voir des arbres…
et des forêts.
Et de nouveau un plateau désertique.
Midelt est connu pour ces plantations de pommes.
On grimpe, on grimpe. Ici, en hiver, les routes sont quelques fois fermées par ces barrières si il y a trop de neige.
Nous sommes sur un plateau à 2’000 mètres d’altitude.
Qui est très vert.
Les suisses reconnaîtront certainement cela. Ces sont des pare-neige. Ici c’est en briques. En Suisse, ce sont souvent des palissades en bois.
Nous avons même droit aux coquelicots et au temps gris !
Nous sommes bien au Maroc ! C’est l’entrée de notre camping !
En quittant la ville de Tinghir, nous allons voir les gorges du Toudgha. Très touristique, mais cela valait le coup d’oeil. Ensuite, nous avons repris la route pour Errachidia. Vous le verrez sur les photos, pas de ciel bleu aujourd’hui car c’était très brumeux, poussiéreux.
Les montagnes de Chine 🙂
La sortie des gorges
D’où on vient.
Ce gîte était le premier. Il date de 1968. L’eau surgit juste dessous.
Les locaux en profitent pour vendre les souvenirs aux touristes.
On ressort des gorges.
Un bis a été construit pour irriguer dans la vallée.
Cette fois, on est dehors. En face, la pleine désertique et le beau ciel gris.
La ville de Tinghir
L’arbre en fleur au milieu est un pêchiez.
Retour dans la pleine désertique. Malgré cela, des moutons sont présents.
et des chameaux
Quelques fois, on voit des palmiers.
Et oui, madame voyage à l’arrière !
et des lignes droites !
Nous verrons même un lac assez grand, sous le brouillard, qui est très important pour la région.
Nous quittons Ouarzazate pour continuer notre route. Les chaleurs étant très forte, nous renonçons à aller à Merzouga. Cela sera encore une fois pour la prochaine fois ! Nous allons donc remonter par le côté est du Maroc. Aujourd’hui, nous nous arrêtons à Tinghir, proche des gorges du Todra.
Nous partageons un dernier repas avec nos amis Florence et Alain au restaurant du camping.
Au menu, tajine de boeuf
Coucher de soleil sur Ouarzazate
Les clients attendent le poissonnier !
Nous quittons la province de Ouarzazate.
Une fois encore, un nid de cigogne sur une mosquée.
Rond-point avec une décoration représentant un bouquet de roses. En effet, nous sommes dans la vallée de Dadès, connue au Maroc pour ces produits dérivés des roses.
De temps à autre, nous apercevons de très vieux villages.
Notre bivouac à l’auberge Mabrouk
Nous avons une belle vue sur la palmeraie.
Au fond, il y a les gorges du Todra.
Voici une décoration pour le moins originale !
Vous avez bien vu, il y a des skis Rossignol, Elan, Fischer…
Et cette famille berbère possède une vache, un veau et…
Voici quelques vues de Ouarzazate où nous sommes restés quelques jours car il n’y avait que à cet endroit que le temps était au beau. De plus, nous avons retrouvé nos amis français Florence et Alain qui était également dans le même camping que nous.
Les mimomas sont fleuris.
Les retrouvailles
Sans oublier Hiro et Herero, les deux chats sphinx.
Un buggy qui revenait du rallye extrême du Maroc.
Le camion d’assistance n’était pas petit non plus !
Des touristes en vadrouille.
Ouarzazate
La vieille kasbah qu’il n’est plus possible de visiter suite au tremblement de terre de l’année dernière.
Commentaires récents