On approche lentement de Chaves terminal de la N2. Nous faisons étape à Peso da Régua qui est sur le fleuve Douro. Nous sommes entourés de vignes. Nous profitons de cet endroit pour prendre le train qui longe le Douro. Evidemment, on prend le train un jour de grève, donc il n’y en a pas souvent. Mais on y est arrivé. Nous avons fait le trajet Régua – Tua qui est le tronçon le plus beau d’après ce que l’on a pu lire.
Le Douro et Régua
La piste cyclable ne fait que 2 km de long après c’est la route, dommage.
Le pont de la N2
Coucher de soleil sur les vignes du porto Sandeman
Le même ici de jour. Comparez le logo avec une bouteille si vous en avez une !
Ce pont est encore plus vieux mais est piétonnier maintenant.
Caroline (2ème depuis la gauche) vu depuis cet ancien pont.
Depuis le plus vieux pont, on voit très bien les deux autres. Celui du fond est l’autoroute.
Et maintenant une balade en train. La video pour le trajet aller.
La gare de Régua
Nous quittons Régua.
On aperçoit le tracé de la ligne du chemin de fer.
On est très proche du Douro tout au long du parcours.
La gare de Tua. Minuscule village avec deux restaurants. Mais gare importante à l’époque.
A l’image du village, le quai est très étroit !
Alors au menu : Un verre de Douro, des côtelettes de sanglier et du cerf en daube. Et nous avons commandé que des demi-portions ! Ils sont fous ces portugais ! 🙂
Pour la digestion, nous sommes descendu au bord de l’eau. Cette photo a été prise depuis l’embarcadère.
Une vue aérienne du coin. Photo provenant du petit musée à Tua, très intéressant à voir.
Notre train pour le retour. Petite pensée pour toi Carlo ! (notre ami conducteur de train au BLS)
Oui Carlo, ici vu la chaleur, on roule les portes ouvertes !
Sans doute un riche vigneron ou alors un hôtel de luxe. Il y en a plein ici.
Personne n’a laissé une empreinte sur la vitre, c’est un nuage !
Pour terminer, une vidéo accélérée de notre retour.
Voici quelques photos prisent le long de la route pour arriver au Douro. Nous avons dormi dans un petit village perdu, sans âmes qui vivent ou presque et avons eu comme voisin pour la nuit, des nantais avec une Tesla !
Toujours d’imposante église. Ici on est dans la région du granit et cela se voit.
Imposante bâtisse mais à l’abandon.
Notre pause de midi
Ancienne gare transformée en restaurant
Quelques vues de la ville de Viseu
Retour dans la campagne et toujours pas de neige ! 🙂
Ancienne route et nouvelle route. L’ancienne est bien plus sympathique.
Notre bivouac à Bigorne à côté d’une église.
On était pile poil sur le chemin de Compostelle.
Surprise, un troupeau de mouton passe près de nous. Le berger n’est pas avec une mule, comme au Maroc, mais avec une voiture.
Nos voisins nantais. Et oui, on peut dormir dans une Tesla modèle Y.
On reprend la route N2 ce matin, toujours étroite et sinueuse.
Voici le nom d’un village pour le moins original.
On approche du Douro, les collines sont couvertes de vignes.
Notre bivouac pour quelques jours au bord du Douro à Régua. Et nous aurons comme voisin des neuchâtelois de Couvet !
Quelques fois, il nous arrive de faire de belle rencontre avec les locaux. Virginie et Carlos, qui prenait un petit apéro au bord de la rivière, nous ont aimablement invité à le partager avec eux. C’était très sympathique. Virginie parlait le français mais pas Carlos malgré le fait qu’il est chauffeur poids-lourd international, allant même jusqu’en Suède. On ne le dirait pas comme ça, mais Carlos est le patron d’une grande entreprise de transport avec succursale en Espagne et en Suède. Ce qui est sûr, nous avons tous bien rigolé et surtout bien bu et bien mangé ! Le lendemain, on a repris la route mais pas longtemps, à peine une vingtaine de kilomètres !
Belle rencontre..
sous l’oeil d’un hibou !
Beaucoup de lacs sont artificiels et ont de sacrés barrages comme ici.
Et souvent, la route passe dessus.
Joli lac, on se croirait au Canada avec toutes ces forêts.
On voulait y faire le plein… ben non, à l’abandon !
Arrivé après 20 km et une heure de route car on s’était perdu 🙂
Jolie fresque murale en carelage
Une belle église tout en granit
Nous ne sommes pas très église, mais l’intérieur de certaines sont très beau.
Nous avons souvent vu au Portugal, des femmes comme nettoyeuse de rue. Ici le balai fourni est très particulier.
Surprise dès 5h du matin. On entendait des bruits de ferrailles, des gens parlés…. et bien c’est jour de marché, juste devant l’air de camping-car. Du coup, on en profite et restons à Penacova. Nous sommes quand même aller voir après le marché de très beaux moulins perdus sur une colline.
Le matin au réveil ! Du coup, impossible de bouger.
Ici cela ne rigole pas avec les grillades de poulet. Ils sont équipés ! On en a acheté un et il était excellent.
On va bientôt pouvoir bouger.
La plage de rivière à Penacova. Barque typique du coin.
En haut, le village de Penacova
Formation basaltique au bord de la rivière
Direction les moulins !
Le déplacement valait la peine. Malheureusement, le musée est fermé et abandonné. Quelques moulins ont été rénovés par des privés, sans doute pour y passé le week-end.
Superbe vue depuis là-haut.
Nous aurions bien dormi ici mais le parking étaient en pente. Dommage. Nous sommes donc retourné à Penacova.
Les rénovés avaient comme table une ancienne meule.
Certains sont en ruine.
A nouveau, il faisait très chaud.
Notre bivouac. Dommage, nous n’avons pas de canne à pêche avec nous car il y a de la truite.
Cela faisait longtemps que nous n’avions rien visiter depuis que l’on est sur cette route. Nous avons donc fait un petit détour par Coimbra, qui était, il y a longtemps, l’ancienne capitale du Portugal. Pourquoi cela ? Et bien pour visiter la bibliothèque de l’université car c’est la plus vieille d’Europe (1717) et elle a inspiré l’auteure des romans Harry Potter. Nous verrons également le palais royal et le jardin botanique car tout deux font partie de la vaste université de Coimbra. Ensuite, nous faisons étape pour la nuit à Penacova qui est sur la Nationale 2.
Arrivée à Coimbra
Coimbra est très pentu et les rues sont très étroites. Heureusement, il y a des parcs au bord de la rivière.
Oeuvre d’art faite de recyclage, à gauche en métal et à droite en plastique.
Un ancien tram de Coimbra. Il nous rappelle ceux de Lisbonne, qui eux circulent encore.
Malheureusement, certains beaux bâtiments sont laissés à l’abandon.
et d’autres bien rénové
Voici la maquette des lieux. Le palais royal tel qu’il était à l’époque et la bibliotèque à gauche.
Voici la place principale du palais royal qui est au fond. A gauche, le bâtiment de la bibliothèque qui est sous bâche car en rénovation.
Une bien belle porte
L’entrée principale de la bibliothèque, qui sera pour nous la sortie !
L’étage du bas de la bibliothèque. Ici rien de fastueux. En tout, il y a environ 60’000 ouvrages qui sont anciens et consultables.
Les photos étant interdite, en voici trouvés sur internet. Elle est composée de trois salles en enfilade. (c)Tripadvisor.pt
(c)Pinterest
Tout était impressionant, même les plafonds. Cela vaut le déplacement. (c)Pinterest
Ensuite, visite du palais royal. Ici la chapelle Saint-Michel.
L’orgue est très impressionant.
L’entrée du palais royal
Ici aussi, travaux de rénovation !
L’ancienne salle du trône, devenue par la suite la salle des actes.
L’ancienne chambre du roi devenue par la suite la salle de tests pour les étudiants
Une vue depuis le toit du palais
Direction le jardin botanique qui est juste à côté de l’aqueduc.
Quelques photos du jardin. Ici la très belle serre, très grande.
Figuier australien, très imposant.
Le jardin botanique de l’université est bien entretenu. Ceci n’est qu’un petit aperçu.
Dans cette forêt de bambou, on se croyait de retour au Japon !
Après ces multiples montées et descentes, la récompense !
Nous quittons Pedrogao Grande et son beau lac. La route nous emmène tantôt sur de petites montagnes (à 770m d’altitude) ou tantôt dans de petites vallées parsemées de paisibles petits villages. C’est très boisé et ici aussi, on voit que cela a souffert du feu par le passé. Nous nous arrêtons pour la nuit sur une aire de piquenique en pleine nature.
Très joli lac, mais assez difficile d’accès, dommage.
Voilà une piscine originale, flottante sur le lac mais…
le fond est un peu vaseux et les truites s’y promenaient !
A nouveau un rond-point décoré en hommage aux pompiers.
Il n’y a pas que des maisons en ruine le long de la route, il y en a aussi de très belle.
La route est par moment étroite. Ici, vaut mieux pas louper son virage…
On est assez haut, et il y a plein d’éolienne sur les crêtes.
La crête sur la gauche est à 1200m d’altitude, cela faisait longtemps que nous n’étions pas si haut.
On pourrait croire que le temps est bouché au loin, mais c’est juste de l’humidité.
On redescend dans la plaine.
Gros chargement de bois et si lui il passe…
nous aussi !
Ici, c’est la chèvre qui est à l’honneur. Pour le repas de midi, nous en avons mangé car c’est la spécialité de la région, la Chaufana. Très bon, mais un peu gras 🙂
Nous avons loupé cette belle fresque sur la Nationale 2 alors merci à la ville de Vila Nova de Poiares pour la photo.
La gendarmerie patrouillant à cheval à notre étape du jour.
Escale à Vila de Rei, petit village très tranquille et qui est connu pour être à la moitié de la Nationale 2 et surtout au milieu du milieu du Portugal. Bref, au centre. Malgré cela, ce n’est pas mercantile comme sur la Route 66 au USA. Après deux nuits passés là, nous repartons sur la N2 pour Pedrogao Grande.
Dernière vue de Abrantes avant d’aller à Vila de Rei.
Chaque village a sa borne jaune de la N2.
Fresque murale sur la N2
Plus au milieu, on ne peut pas !
D’où l’on vient et…
Où l’on va, au nord
Et oui, ici à l’altitude de 600m, il peut y avoir de la neige ! Voilà bien un panneau que nous n’avons pas vu depuis longtemps !
Vous seriez étonnés de voir le nombre de personnes qui s’arrêtent à cette fontaine pour faire le plein d’eau. Il y avait bouchon ! Les portugais nous ont dit qu’elle était super pur. Du coup, nous en profitons également.
La région est couverte de forêts de pin et qui par le passé à beaucoup soufferte du feu. On en voit encore les traces.
Pente à 7%, avant cela, un panneau disait ‘Testez vos freins’ et maintenant ‘Utilisez votre frein moteur’.
Serta, où nous ferons une chti pause.
Ici, une autre fontaine d’eau potable mais il n’y avait personne !
Il y a beaucoup de maison en ruine le long de la route.
La région ne doit pas être très riche.
Sans doute une ancienne école
Sacré barrage que voilà ! Nous passerons dessus.
Dommage que notre camping ne soit pas au bord du lac.
Nous quittons le lac de Montargil pour Abrantes. Le paysage change, les collines font leurs apparitions et on s’élève à l’altitude de 240 mètres ! Les températures, elles, elles baissent. Nous n’avons plus que 33 degrés au plus fort de la journée.
Notre bivouac à Montargil avec le lac en arrière plan.
Et voici la seule chose touristique du village !
Néanmoins, on voit une jolie girouette sur une maison du village.
Sur la route de Abrantes, nous voyons des plantations de jeunes eucalyptus.
Toujours du liège dans la région.
et toujours sur la Nationale 2
L’avantage ici est de rouler à l’ombre.
Très longue ligne droite
Fini le plat pays, les collines approchent.
Dans ce village, les trottoirs sont en option !
Le Tage
Le bord du Tage est bien aménagé, par contre…
Le quartier où il y a l’aire pour camping-car est quelque peu à l’abandon !
Après quelques jours dans un camping avec piscine bondée (!), on bouge sur un autre endroit en bord de lac car malheureusement, le camping n’a pas de sortie direct sur le lac. On s’arrête à beaucoup d’endroits mais partout il est interdit de camper. Nous aurons même la visite du GNR (Gendarmerie portugaise), nous priant de bien vouloir aller ailleurs.
Le liège venait d’être enlevé. Dommage, on a loupé cela.
L’eau a une couleur jaunâtre mais c’est dû à la couleur du fond.
Rien de tel qu’une baignade pour se rafraîchir car il fait 37 degrés !
Un coup de jet était nécessaire, Caroline a aussi besoin d’être rafraîchir !
Nous sommes à 278 km de Faro, notre point de départ sur la Nationale 2.
La récolte de liège bat son plein, nous n’arrêtons pas de voir des camions qui livrent aux usines de transformation.
Notre nouvel endroit en bord de lac. Le camping était en face.
On ne pouvait pas allé plus près !
Un beau papillon pris en photo alors qu’il buvait.
Après avoir reçu la visite du GNR, on a trouvé ce coin là. Mais là aussi, interdit de camper.
On fait un peu de hors piste mais si on continue, on va se mouiller !
Dommage, car il y a vraiment plein d’endroits agréables pour y passer la nuit. C’est un beau lac, mais uniquement pour y séjourner la journée.
Après une nuit très chaude pas loin des menhirs, nous bougeons pour retourner sur la Nationale 2 en direction d’un lac et d’un camping avec piscine. Après la pause de midi au pied du château de Montemor o Novo, nous reprenons la route. Au bout de 15 kilomètres, surprise, alarme au tableau de bord indiquant une baisse de pression sur une roue…. la suite en images.
Un troupeau de vaches n’était pas loin de notre bivouac. Cela nous a fait drôle d’entendre le bruit des cloches ! (Mettez le son à fond et vous les entendrez). Petite pensée pour Christine 🙂
Le spot de la pause de midi à 40 degrés !
Nous somme bien de retour sur la Nationale 2 (ici indiquée R2 dans la région).
Les exploitations agricoles ne sont pas petites par ici.
Suite à l’alarme de pression, on regonfle le pneu.
Juste à côté de nous, on aperçoit une cheminée originale.
Après le gonflage de la roue, on pouvait entendre l’air qui s’échappait. Donc, retour à Montemor où après une bonne heure d’attente, car le mécanicien dînait, la réparation de notre roue débute.
Pendant la réparation, le mécano a envoyé Zaza à la climatisation !
Surprise !
Un boulon de 3 cm que nous pensons avoir attrapé lors de notre redescente du château. Bilan : Deux bonnes heures de perdues et 60 euros. Et on ne sera pas les seuls à avoir cette mésaventure. En partant, une ambulance arrivait avec le même problème !
On repart sur la Nationale 2 avec la promesse du mécano que notre pneu est bon pour la route. On croise les doigts ! En route, nous ne tardons pas à voir une maison de cantonnier à l’abandon.
Une borne kilométrique originale. Il y en a de temps en temps de cette forme mais on ne sait pas pourquoi.
Parfois la Nationale 2 passe par des villages où la route est étroite.
Vraiment étroite, mais Caroline passera sans prendre d’escaliers.
Une maison de cantonnier à l’abandon.
Gentillement, le paysage change. Il y a de plus en plus de pins parasols. On est à peu près à l’altitude de 100 m !
La région ne manque pas d’eau car nous voyons de très grands champs de maïs.
Revoilà les pins et le sable
Et avec bien du retard, voilà le très beau lac artificiel de Montargil, d’une longueur de 12 kilomètres. On se réjouit de s’y baigner !
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