Nous quittons le Marais poitevin pour la Charente-Maritime où nous allons tenté d’aller avec Caroline sur la plus petite ile de ce département. Mais ça c’est pour demain.
Au revoir le marais.
Pas peur du vent par ici !
Comme à beaucoup d’endroits, nous avons vu énormément de champs de tournesols très secs et pas bien grands.
Le fameux pont transbordeur du Matou, que nous ne pourrons pas emprunter car c’est uniquement à pied ou à vélos.
Les conches ?? Et qu’est-ce donc ? Et bien tout simplement, une conche est un petit canal dans le marais. Nous avons embarqués à Damvix pour une balade de 2h30 en barque au lieu de 1h30 pour cause de manque d’eau. Il faut savoir que les travaux pour avoir le résultat d’aujourd’hui ont débuté au XI siècle et ont fini sous Napoléon III, il y a 150 ans. Malheureusement, les sécheresses et le manque d’entretien des berges des conches, de la responsabilité des propriétaires terriens, font que celles-ci risquent de disparaître.
Festival d’épouventails à Damvix
Et c’est parti. Nous sommes sur la rivière Deux Sèvres, avec de l’eau !
Nous allons emprunter cette conche.
Un habitant du marais, le ragondin
Spéciale dédicace pour Gene 🙂
Il manque 50 cm d’eau dans tout le marais ! On voit bien où devrait être le niveau.
Certaines conches sont asséchées.
Les conches sont bordées de frênes qui sont malheureusement attaqués par un champignon polonais qui ronge l’intérieur des troncs.
On vous l’assure, c’est un martin pêcheur !
Parfois, il n’y avait que 10 cm d’eau ! Notre bachelier n’arrivait plus poussé !
Nous nous arrêtons dans le marais poitevin à Maillezais. La région est surnommée la Venise verte car il y a énormément de petits canaux. Certains sont utilisés par les habitants de la région. Aujourd’hui cela sera une balade à vélo.
Notre bivouac du jour, en face de l’abbaye…
et à côté d’un canal.
L’arrière de l’abbaye
Depuis un canal (c)commentestvotreblanquette.fr
Le centre historique de Maillezais
Direction les canaux !
Typique des canaux du marais, les lentilles d’eau qui donnent l’aspect vert.
Après Noirmoutier, direction la Vendée. Du coup, nous avons testé le camping en août chez les français ! Et bien finalement, on a eu de la chance car le camping de Maché était calme malgré qu’il était plein. En plus, il avait une piscine chauffée à 28 degrés, ce qui était très rafraichissant quand il a fait 40 dans le camping-car !
Et dehors, 37 degrés
Le lac situé à côté de Maché souffre de la sécheresse.
Nous quittons Maché pour Fontenay-le-Comte, porte d’entrée du Marais Poitevin.
Un lilas des Indes bien fleuri devant de très vieilles bâtisses.
L’encadrement en pierre de cette fenêtre date de 1548.
Beaucoup de bâtiments Renaissance sont présent dans cette bourgade.
Une touriste sur le pont qui enjambe la rivière Vendée.
Noirmoutier est bien organisé ! Bus gratuit dans toute l’île, alors on profite d’aller à la plage et de rentrer à pied sous le soleil pour voir les marais salants.
Au loin, la ville de Noirmoutier
Les marais salants. Sept sauniers ont réhabilité une partie de ceux-ci.
Ici les marais laissés ainsi pour la faune locale
Ici la partie réhabilitée
Ce jeudi, on quitte Noirmoutier pour aller dans les terres dans un camping avec piscine. En route, on voit encore des salines.
Nous retournons sur les côtes, en Vendée sur l’île de Noirmoutier. Malgré le monde, on arrive à trouver un emplacement sur une aire pour camping-car, à Noirmoutier même qui est un très sympatique petit bled. On pourra même se baigner malgré que l’eau est à 19-20 degrés.
Ici aussi la sécheresse sévit. On se demande ce que les vaches mangent…
L’Ile est parsemée de pêcherie avec des filets de 4m sur 4m.
Après un excellent repas préparé à l’écotable La Morinais par Calixte, le dimanche, nous partons pour voir la fin du canal qui se trouve à Nantes. Nous allons également profiter de voir les géants de Nantes et visitons le centre-ville. Heureusement, les magasins sont fermés, donc peu de monde en ville.
L’emblème le plus connu de Nantes, l’éléphant géant.
Celui-ci peut transporter 50 personnes et se déplace à 2-3 km/h, tout en arrosant la foule.
Un autre géant, mais que nous ne verrons pas. (c)Contrelacontrée
Le héron, capable lui aussi de transporter quelques passagers.
Ici un carrousel avec des machines fantastiques
Les machines de Nantes sont installées dans une ancienne friche industrielle où l’on construisait de grands bateaux. Maintenant, c’est également une galerie d’art à ciel ouvert.
Direction le centre-ville. Les vieux bâtiments ont d’impressionnantes cheminées et ici, les bâtisses se sont affaissées.
Ici aussi, l’art est dans la rue.
Une galerie marchande classée au monument historique.
Ancienne fromagerie dont l’enseigne était en carrelage.
L’impressionnant clocher de la cathédrale
Vieux pont de 1889 sur l’Erdre qui est le début du canal Nantes à Brest ou la fin, selon d’où l’on vient !
Ici le canal passe dans un tunnel pour rejoindre la Loire puis l’océan atlantique.
Nous continuons notre descente du canal en direction de Nantes et nous arrêtons à la ferme auberge La Morinais, à côté de Redon, et dont le chef Calixte, le fils de Jean-Pierre, ami de longue date grâce au PT, officie.
La ferme auberge La Morinais qui fait également camping à la ferme.
Nous dormirons à côté des moutons.
Comme nous sommes à côté du canal, nous irons en vélo à Redon.
Nouvelle étape dans les terres bretonnes. Nous nous arrêtons à La Gacilly, village d’origine de Yves Rocher, vous savez, les produits de beauté. Joli petit village bien entretenu grâce à lui d’après ce que l’on nous a dit. Et chaque année, il y’a un festival de photos. Cette année, le sujet principal était le moyen orient. Très chaud ici aussi alors nous y passerons deux jours.
De grandes photos parsèment le village.
La suite le lendemain car il faisait très chaud à notre arrivée. Par chance, il y a un grand champ juste à côté du village, qui accueille les camping-cars. Et derrière Caroline, il y a même le dessert !
Malgré la sécheresse, des mûres sauvages, pas trop mauvaise.
Le lendemain matin, on part faire la suite.
Le village accueille également beaucoup d’artisans.
Ici des artistes africains qui ont fait leur costume en Upcycling comme disent les anglo-saxons.
Vu en Bretagne… mais c’est une photo prise aux Kerguelen, îles dans les terres australes françaises.
Après quelques jours au bord du canal, nous changeons de coin et continuons notre exploration dans les terres du Morbihan. Nous évitons toujours pour l’instant les côtes car nous avons entendu dire qu’il y a beaucoup de monde. Nous allons donc à Rochefort-en-Terre, petite cité de caractère, village fleuris 4* et village préféré des français en 2016.
Village très médiéval et bien entretenu.
Partout des massifs fleuris et arrosés malgré la mise en zone orange du Morbihan suite au manque d’eau.
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